LIVRE DE LA SEMAINE — « Hugo Chávez, la patrie au cœur »


Notre sixième livre de la semaine, Hugo Chávez, la patrie au cœur, écrit en 2016 par Vincent Lapierre, revient sur l’histoire de Hugo Chávez, militaire et homme d’Etat vénézuelien, théoricien du bolivarisme, au pouvoir dans son pays entre 1999 et 2013 et prédécesseur direct de Nicolas Maduro (qui fut son vice-président).


Vincent Lapierre est principalement connu, à ce jour, pour son travail de journaliste. À ce titre, il réalise des reportages vidéos consacrés à de grands thèmes très divers de la société française : l’univers des jeux vidéo, l’art contemporain, les végétariens, la campagne présidentielle de 2017, les militants d’En marche et de France insoumise, le Fabriqué en France, les chasseurs, les vaccins, l’assimilation républicaine, etc. Nous avons pris le temps d’en visionner plusieurs, et nous les considérons de bonne voire de très bonne qualité.

Sa méthode reste la même : elle se veut simplement journalistique. Subséquemment, il s’agit d’enquêter sur le terrain avec l’objectif d’informer sur la nature réelle des événements, et de montrer l’envers du décor. Il prend le soin d’interroger ceux qui y participent en posant des questions courtes, parfois percutantes et finalement pertinentes.

Parmi ses œuvres, il faut signaler qu’en 2016, Vincent Lapierre écrit un livre consacré à Hugo Chávez, sous-titré « la patrie au cœur ». Nous livrons dans cet article notre analyse sur cet ouvrage découvert avec un grand intérêt.

En guise de commentaire d’ordre général, nous pouvons écrire sans l’ombre d’un doute que l’auteur apprécie grandement son sujet d’étude. Cet amour, ce respect voire cette fascination ressortent très souvent dans les lignes écrites par l’auteur. Ce dernier considère Chávez comme le « leader incontesté de la lutte anti-impérialiste ».

Cependant, nous ne sommes pas formellement en présence d’un livre de type hagiographique. Rappelons rapidement que par rapport à la biographie, l’hagiographie est un genre littéraire qui met en avant le caractère de sainteté du personnage dont l’ouvrage retrace la vie. Il y a un peu de cela dans l’oeuvre de Lapierre, mais celle-ci ne peut être malgré tout considérée comme un outil de propagande.

En effet, ce que nous percevons comme l’ardeur chaviste de l’auteur se trouve contrebalancée par la présentation factuelle de différents événements, la rigueur dans l’analyse historique passée et présente du Venezuela, et les différentes sources mentionnées.

Quelle est la vie de l’ancien président vénézuelien ? À six ans, Chávez vend des sucreries dans les rues de son village. Quelques années plus tard, il devient le chef de son pays : que de chemin parcouru pour cet enfant issu des grandes plaines de l’Ouest du Venezuela.

Il est rappelé que :

« Ce pays tient son nom de l’impression que firent les rivages inconnus à Alonso de Ojeda et Amerigo Vespucci à la fin du XVe siècle. Venezziola signifie en italien « Petite Venise«  ».

Ce pays « grand comme deux fois la France » est plutôt méconnu chez nous, alors qu’il s’agit de « la quatrième puissance latino-américaine après le Brésil, le Mexique et l’Argentine  » et qu’il a pu se hisser au cours du siècle dernier au rang d’acteur économique incontournable de la région. L’auteur consacre plusieurs pages aux origines du Venezuela. À ce titre, il évoque les guerres d’indépendance et nous entretient entre autres de Francisco de Miranda, chef de la Première République vénézuélienne, et de Simon Bolivar, devenu une icône politique et militaire dans de nombreux pays d’Amérique latine et dans le monde.

Simon Bolivar est fondateur de la Grande Colombie1, nommée ainsi en hommage à Christophe Colomb : « Cette nation s’appellera Colombie, afin de rendre justice et gratitude au créateur de notre hémisphère ». Dans un premier temps, l’Amérique latine subit l’influence politique des pays européens. Dans un second, c’est au tour des États-Unis d’Amérique d’étendre leur pouvoir sur ce continent frère :

« Le président James Monroe avait en effet annoncé lors d’un discours la nouvelle ligne géopolitique qu’allait désormais suivre le Gouvernement fédéral : aux Européens le Vieux Continent, aux américains le Nouveau monde2. »

Cette doctrine peut se résumer simplement comme suit : l’Europe aux Européens, l’Amérique aux Américains. De fait, l’identité du Venezuela s’inscrit dans cet esprit de résistance face aux différentes puissances qui veulent le contraindre et le soumettre. Pourtant, le Venezuela et les autres pays du continent ne purent devenir indépendants de suite. En effet, l’application de la doctrine Monroe consacre : « l’Amérique du Sud comme le grenier de l’Amérique du Nord ».

La lutte pour l’indépendance continue encore années. Et aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle, l’Amérique du sud reste considérée comme la chasse gardée des États-Unis.

Plusieurs personnalités comptent pour Chávez, né 28 juillet 1954, à commencer par El Precursor3 (le Précurseur) et El Libertador4 (le Libérateur). Mais elles ne sont pas les seules.

Une en particulier le prédestine en quelque sorte au chemin de vie qu’il emprunta et qui le conduit vers les sommets du pouvoir : « il se nomme Pedro Pérez Delgado. Il tient une grande place dans la vie de Hugo Chávez ». Il s’agit tout simplement de son arrière-grand-père :

« C’est un aventurier, un homme très atypique, monté sur un cheval parcourant la savane, entraînant dans son sillage une troupe d’hommes qui lui étaient dévoués, et au gré des gouvernements qui prenaient le pouvoir, combattaient la tyrannie ou menait une vie paisible de commerçant. »

Lors de ses combats contre les troupes gouvernementales, il charge sabre au clair en criant : « Madre Santa », soit Sainte Mère. Il finit par être capturé en 1924 « après plusieurs années de lutte contre le dictateur Juan Vicente Gomez, et mourut dans un fort ». Un autre membre de sa famille, une figure féminine, produit sur lui une influence comparable. Il s’agit de sa grand-mère paternelle, Mama Rosa.

Les deux parents de Chávez, instituteurs de leur métier « durent laisser à la grand-mère les deux ainés en raison des manques de moyens financiers de la famille ». La vente de sucreries et de glaces dans la rue lui apprend la débrouillardise, l’atteinte des objectifs, la conscience de sa condition d’enfant pauvre. Au delà de toutes ses importantes considérations, l’argent récolté se montrait utile pour Mama Rosa dans la gestion du foyer.

Plus tard lorsqu’il raconte ce passage de sa vie, il dit non sans rire : « c’est mon passé capitaliste ». Mama Rosa apprend à lire et à écrire au petit Chávez. Elle lui raconte la vie des grands héros de leur pays : Miranda, Bolivar, Rodriguez5 et Zamora6. Elle le pousse à lire et à se former intellectuellement, car elle sait que l’instruction peut être un outil d’émancipation.

Enfant, il se passionne pour un sport américain : le base-ball. Avant d’embrasser la carrière militaire puis politique, il veut devenir joueur professionnel à l’image de Nestor Chávez. Quand Huguito apprend, en écoutant la radio, la mort de son héros dans un tragique accident : « il pleura beaucoup ».

Une fois adulte, il continue de dire : « cela me donne toujours envie de pleurer, quand je repense à cela ». La mort d’Ernesto Che Guevara marque aussi profondément Chávez :

« Pour Hugo [Chávez], comme des millions de jeunes Sud-Américains, cette mort s’éleva comme un symbole, celui du héros s’étant immolé pour son idéal. »

Progressivement Chávez s’intéresse à la politique, alors que son frère aîné Adan fréquentait depuis longtemps « les groupuscules d’extrême gauche qui séduisaient la jeunesse des quartiers pauvres ». Pour s’affranchir de sa famille, il décide d’entrer dans l’armée, même si à son époque cette institution souffre d’une mauvaise réputation. À tort ou à raison, le peuple vénézuélien la considère comme le bras droit et l’exécutrice des basses besognes des gouvernements dictatoriaux.

De prime abord, l’armée ne l’attire guère, et c’est peu de le dire. Dans le but d’améliorer son fonctionnement, des instructeurs militaires parcourent le pays à la rencontre des meilleurs lycéens : « l’idée lui parut saugrenue et il se laissa convaincre par son ami pour assister à cette présentation ». Les propos des soldats ne le laissent pas de marbre : « l’attention de Chávez fut immédiatement captivée ».

Il hésite encore à s’engager, car il se voit toujours devenir un sportif de haut niveau. Mais Lapierre fait savoir que, paradoxalement :

« L’armée lui offrait la possibilité d’assouvir sa passion et de peut-être même, d’accomplir son rêve en se rapprochant de son équipe fétiche, les Magallanes, l’équipe qui vit s’élever son héros… »

Sa carrière militaire était lancée. Sous l’uniforme, il rencontra d’autres Vénézuéliens qui partagent ses idées : la grandeur du Venezuela, l’indépendance nationale, la justice et les engagements pour la défense du petit peuple. Il étudie beaucoup à l’armée :

« Son instructeur et général Jacinto Pérez Arcay, lui prodigua des cours d’histoire, lui conseilla des livres et l’orienta dans sa compréhension générale du monde. »

Il passe des heures à la bibliothèque. Son mentor lui dit : « un jour, tu gouverneras le Venezuela, prépares-toi. », dans une espèce de sentence prophétique. Plus il avançait dans ses réflexions, plus il se sent proche et se réclame de Bolivar : « il fallait reconnecter le présent avec le passé, et le passé avec l’avenir ».

Enfant, en 1964, il visite le Pérou, et il apprend l’existence d’un « socialisme militaire », qu’il apprécie immédiatement. Des révoltes grondent dans son pays, et Chávez hésite déjà à quitter l’uniforme pour rejoindre la guérilla opposée au président, Rómulo Betancourt. Ses amis révolutionnaires lui transmettent le message qu’il est plus utile pour la cause dans l’armée, qu’avec eux dans les montages et les forêts à crapahuter.

Le virus politique s’empare littéralement de lui, et il commence à créer au sein de l’armée un groupe officieux. Il se rend compte de la difficulté d’agir de l’intérieur mais très vite, il arrive déjà à « gagner les cœurs et les fidélités ». Ses activités clandestines sont découvertes, et il part dans une base militaire au milieu de nul part en guise de punition afin de poursuivre son service…

La suite relève en quelque sorte du destin prométhéen. Lui le fils d’instituteur, l’arrière petit-fils d’un rebelle, parvient à la magistrature suprême de son pays après différentes péripéties. C’est cette histoire passionnante que Lapierre nous relate avec un talent certain. Rien n’est épargné à Chávez : les trahisons, les coups bas, les révoltes, les attaques extérieures, la prison, la déchéance, la relève et la maladie.

Avec de nombreux détails et un souci constant de la pédagogie, nous apprenons les ressorts qui animent Chávez toute sa vie durant. Nous découvrons ses références intellectuelles, ses joies, ses peines, ses réussites, ses échecs. Même au sommet de sa carrière politique, il reste lucide.

Il dit non sans malice que :

« Les médias et la notoriété transforment les moches en beau. Je suis moche, surtout avec ma verrue, mais je passe pour un homme beau auprès de nombreuses personnes grâce aux médias. »

Durant son règne (nous employons ce mot à dessein), qui dure de 1999 à 2013, il faut noter, selon les statistiques données par la Banque mondiale, que le taux de pauvreté et de chômage baissent fortement au Venezuela. Les explications proposées par l’auteur concernant les actions menées par la Central Intelligence Agency (CIA) au pays de Bolivar, sont réellement intéressantes et poussent à la réflexion, quant à la capacité assez extraordinaire et finalement inquiétante, pour des services secrets étrangers à manipuler les masses voire plus, dans un État souverain7.

Les passages évoquant les différentes crises nous montrent la difficulté pour un gouvernement, même solidement établi, de les surmonter avec succès. Hugo Chávez est atteint d’un cancer. La réaction populaire ne se fait pas attendre : « cette nouvelle provoqua une véritable commotion au sein de la société vénézuélienne ».

Le commandant Chávez considère sa maladie comme étonnante, étant donné que d’autres chefs d’États de son continent souffrent alors du même mal. En effet, nous savons que : « cinq présidents sud-américains furent victimes d’un cancer entre 2009 et 20128 ».

Il soupçonne fortement dans ses différentes interventions, sans jamais pouvoir le prouver, le gouvernement américain de l’avoir empoisonné à distance. Il le confie également au président cubain, Fidel Castro, qui n’en pense pas moins. Chávez meurt des suites de sa maladie, le 5 mars 2013, après avoir dirigé son pays pendant quatorze années. Dans son discours du 8 décembre 2012 au Palacio de Miraflores, le palais présidentiel vénézuelien, à Caracas, il prononce ces mots en forme de devise : « jusque la victoire, toujours ».

Nous avons réellement apprécié le livre de Lapierre, qui nous plonge simultanément dans l’histoire de l’Amérique du Sud, du Venezuela, et de Chávez. Il nous montre les arcanes de la politique dans ces contrées, au passé riche et tumultueux. Les analogies entre Chávez et le Christ réalisées par Lapierre, avec des expressions employées telles que « élévation » ou « résurrection » sont au minimum déconcertantes.

De même, considérer la communion entre Chávez et les Vénézuéliens, lors des bains de foules, comme des manifestations christiques nous paraît excessif. Nicolas Maduro9 rend hommage à son prédécesseur en le comparant au Christ et à Saint-François d’Assise. Comme le dit Talleyrand « tout ce qui est excessif est insignifiant ».

Chávez aime le Christ, il en parle souvent dans ses discours au point de clamer : « Vive le Christ, Vive Marx ! ». Il dit également : « Pour la première fois, je revendique le marxisme et le christianisme. ».Faire du Christ le premier socialiste ou assimiler le christianisme au marxisme revient à ne pas comprendre sa réelle nature.

Nous n’oublions pas que Chávez est éduqué par sa grand-mère, elle-même fortement influencée par la Théologie de la Libération10. Jean-Paul II, lors de son voyage au Mexique en 1979 dénonce la vision d’un Jésus trop politique. Il déclare alors que « cette conception d’un Jésus politique, révolutionnaire, du dissident de Nazareth, n’est pas en harmonie avec l’enseignement de l’Eglise ». Au cours du même voyage, le pape critiqua l’idéologie marxiste : « L’Église n’a pas besoin de faire appel à des systèmes ou à des idéologies pour aimer et défendre l’homme, pour contribuer à sa libération. »

La volonté de Chávez de sortir le peuple vénézuélien de la misère semble profondément sincère, mais en fin de compte, elle ne participe pas au discours classique de la lutte des classes. En effet, Chávez gagne son titre de héros et de défenseur des opprimés, en utilisant la manne pétrolière, très juteuse entre 2003 et 2012, afin que son gouvernement puisse répondre aux aspirations des plus pauvres.

Finalement, il utilise une méthode capitaliste pour appliquer des principes communistes. Le problème de cette stratégie repose sur un facteur économique : si le prix du pétrole baisse, l’État ne peut distribuer autant d’argent dans ses différents projets. Étant donné qu’il n’existe pas, stricto sensu, dans ces pays socialistes (voire communistes/marxistes) une véritable économie de marché, quand le programme de relance se grippe, c’est tout le système qui se trouve paralysé.

Ainsi, quand le pays connaît des grèves, et des blocages autour des raffineries :

« Les recettes fiscales de l’État chutèrent d’environ dix milliards de dollars d’un mois sur l’autre, ce qui fit décroître d’autant les investissements de l’État dans les programmes sociaux. »

Conséquemment, même si ce livre met en avant avec brio le parcours de Chávez, il reste que son programme repris volontairement par Maduro montre plus que des limites. Moins d’un an après la mort du Commandante, le Venezuea souffre ainsi d’une grave crise économique, provoquant des pénuries alimentaires.

L’auteur expose l’idée suivante : l’ingérence américaine et les déstabilisations provoquées par certains médias conduisirent une partie de la classe ouvrière à refuser de travailler, et cela réduit la production des raffineries. Certes, les attaques d’un gouvernement ennemi peuvent exister, et existent de fait. Le nier serait faire preuve d’une très grande candeur. Cependant, le fond du problème demeure : l’étatisme en matière économique ne donne pas de bons fruits, ni en France, ni en Allemagne, ni en Union soviétique, ni en Corée du Nord, ni en Chine, ni à Cuba, et pas plus au Venezuela.

Durant ses mandats, Chávez nationalise de nombreux secteurs stratégiques de l’économie vénézuélienne, comme les télécommunications, l’électricité, les cimenteries ou le pétrole. Les nationalisations bloquent et empêchent la libre-entreprise. Celle-ci ne signifie en aucun cas pour nous, un libéralisme outrancier et déconnecté de la réalité.

La réussite politique d’un interventionnisme gouvernemental en matière économique ne dure qu’un temps très éphémère et provoque des dégâts certains. Concrètement, l’auteur nous présente un Chávez amoureux de son peuple, de son pays, de son histoire, un être épris de liberté et d’indépendance en « guerre pacifique » contre Uncle Sam et les officines du néo-libéralisme.

Le livre est clair, intéressant et bien documenté. L’auteur connait et maîtrise bien son sujet. Il se lit facilement, et nous en recommandons la lecture. Toutefois, Chávez ne peut être une référence politique, car il défend un certain nombre de positions philosophiques et économiques que nous considérons erronées.

Avec ce livre, nous voyons pas à pas ses idées en application, et certaines produisent de bons résultats, comme nous l’avons notifié plus haut. En réalité, avec cet ouvrage, nous découvrons surtout le vrai Chávez, loin du miroir déformé et déformant imposé par les grands médias de masse. Nonobstant son syncrétisme idéologique, le socialisme et le marxisme chaviste, son combat pour l’indépendance du Venezuela contre les libéraux, son souci constant et réel des classes populaire, nous le savons, peuvent rendre sympathique cet homme affirmant avec la patrie au cœur.

  • LAPIERRE (Vincent). Hugo Chávez, la patrie au cœur. Saint-Denis, Kontre kulture, 443 p., 2016

— Franck ABED


1 — La Grande Colombie est le nom que l’on donne à la République de Colombie de 1821 à 1831, pour la différencier de l’actuelle Colombie. Le pays est né de l’indépendance d’une partie de l’Amérique du Sud vis-à-vis de l’Espagne. Le 10 juillet 1810, les habitants de Bogotá instaurèrent la première assemblée représentative à défier l’autorité espagnole. L’indépendance n’est proclamée qu’en 1813, et la République est proclamée le 17 janvier 1819. Simon Bolívar en est le président, et Francisco de Paula Santander le vice-président. Elle est scindée en trois pays en 1830 après la déclaration de José Antonio Paez, général : la Colombie (dont fait alors partie le Panama), l’Équateur et le Venezuela.

2 — James Monroe (1758-1831) est le cinquième président des États-Unis. Il est élu pour deux mandats, de 1817 à 1825. Cet homme prend deux décisions qui se révélèrent importantes dans l’histoire de son pays : le « compromis du Missouri » et la « doctrine Monroe », qui porte son nom. La première décision a pour objectif d’apaiser les dissensions sur la question de l’esclavage au sein de l’Union. La seconde proposition montre la volonté des États-Unis d’étendre leur pouvoir sur l’intégralité du continent américain.

3 — C’est le surnom donné à Miranda. Pour l’anecdote, il combat à Valmy, le 20 septembre 1792, en tant que général de l’armée de Dumouriez. A ce titre son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile à Paris.

4 — Il s’agit du surnom donné à Simon Bolivar. Pour la petite histoire, il est présent à Paris en 1804 lors du Sacre de Napoléon 1er.

5 — Il est le professeur et mentor de Bolivar.

6 — Ezequiel Zamora est un militaire et homme politique vénézuélien, et l’un des principaux acteurs de la Guerre fédérale (1859-1863). Il est aussi le défenseur d’une reforme agraire en faveur des paysans

7 — Code Chávez. CIA contre Venezuela, par Eva Golinger.

8 — Il s’agit de Hugo Chávez, Manuel Santos, Lula da Silva, Dilma Roussef et Fernando Lugo

9 — Nicolas Maduro est président du Venezuela depuis le 14 avril 2013.

10 — La théologie de la Libération est un courant de pensée de théologie chrétienne venu d’Amérique latine, suivi d’un mouvement sociopolitique ancré à gauche, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus en les libérant de conditions de vie jugées intolérables.

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